Comment louer 25 % plus cher que ses voisins ? Et que vos clients arborent un sourire large épanoui après un séjour mémorable dans votre location ?
Ce n’est pas possible ?
Moi non plus je n’y croyais pas.
Et pourtant.
Tout a commencé en discutant avec un ami loueur.
Dans la vie, tout commence par un échange.
Un truc qui bouleverse nos idées reçues.
Il me disait qu’il ne regardait pas ou peu son taux d’occupation.
Quoi ? Tu ne regardes pas ton taux d’occupation ?
Ben non…
Par contre, il affiche des prix bien au-delà de la moyenne.
Largement au dessus
Pour le justifier ?
Il associe un tandem décoration et prestations/service.
Bilan ?
Une excellente rentabilité malgré un faible taux d’occupation.
Pour moi c’est différent.
J’ai un fort taux d’occupation avec un prix de nuitée « moyen ».
Un prix de nuitée classique. Que l’on retrouve habituellement chez mes confrères.
J’obtiens (quand même) une excellente rentabilité mais d’une manière différente.
Je suis dans le louer plus pour gagner plus et lui dans le louer mieux pour gagner plus.
Il a tiré ça d’une formation américaine qu’il a suivi.
Il y a un an lorsqu’il m’a annoncé ça, j’étais un peu septique, pas réellement convaincu.
Les nouvelles méthodes venues des States ne me rassurent pas vraiment.
Et puis vous savez ce qu’on dit ?
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Je me suis dit que j’allais tester le truc, juste pour voir.
Sans trop m’engager quand même, mais assez pour avoir des résultats.
Vous me connaissez, j’aime bien tester des nouveaux concepts. Et m’inspirer de ceux qui cartonnent.
J’ai testé sur 2 modalités locatives différentes.
1/ Sur un meublé étudiant.
Bilan maintenant je loue 400 € au lieu de 300 € initialement. Soit + de 25 % de plus.
La première année que j’ai fait ça je me suis dit que j’étais tombé sur un locataire peu regardant au niveau du prix (il y en a, j’appelle ça le haut du panier).
Et la deuxième année, à la première visite, la jeune fille a signé direct le chèque de loyer juste après être rentrée dans l’appartement.
Toujours à 400 €.
Là ce n’était plus un hasard.
2/ J’ai testé sur du saisonnier cet été.
Bilan je me suis permis le luxe de ne pas être plein et d’afficher un CA supérieur à l’an dernier (où j’étais quasi complet) un comble. Honteux.
Même Airbnb me disait que j’étais bien trop cher ! Oh les C#@ ! Je n’ai rien lâché.
29 € de plus sur une nuit à 47 €. Et en moyenne 13 € de plus que mes concurents.
Et le mois d’août va être une tuerie.
Un énorme CA (par rapport à l’an dernier + 50%) sans être totalement complet.
Je suis moi-même assez étonné de ce résultat.
Chaque année je me dis que je suis au max du max et chaque année j’en ai encore sous le pied.
Ça va s’arrêter quand cette histoire ?
Encore un truc contrintuitif pourtant…
Est-ce que ça marche pour tout le monde ?
Malheureusement oui. Il n’y a qu’à essayer et vous allez faire un carnage.
Le plus dur dans l’histoire ?
Ranger sa fierté au placard, accepter de ne pas tout savoir, prendre la décision de le faire, et admettre qu’il avait raison !
Je me suis aperçu que c’est en sortant de ma zone de confort que je grandissais.
Pas toujours simple mais tellement enrichissant.
J’aurai le plaisir de vous en dire beaucoup plus lors du séminaire du 23 septembre 2017 sur Lorient. Mon pote sera là aussi.
Il reste encore des places. Ne prenez pas le train en retard.
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Et profitez des tarifs encore privilégiés, ça va pas durer.
Apprendre, tester, se remettre en cause, avancer, s’inspirer des loueurs qui réussissent, en voilà une noble stratégie pour avancer sur le chemin de l’indépendance financière.
Sans aucune prétention, je ne serais jamais arrivé au stade où j’en suis (immo et internet), si j’étais resté cloîtré chez moi.
Qui sort s’en sort !
Bonjour ! Grâce à cet article intéressant, j’ai des tuyaux pour louer un bien immobilier qui m’a été transmis par ma grand-mère il y a quelque temps. Merci beaucoup pour les conseils.
Au plaisir !
Emmanuel